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Chemin du Mas de Brau
La Croix du Jubilé
Sur la Route de Saint Martin de Crau, proche de l'agglomération, fut érigée, en 1804, une croix en fer forgé appelée La Croix du Jubilé.
Chemin du Mas de Brau
Mais d'où vient le nom du Mas de Brau Antoine DE LA TOUR , Viguier de Marseille en 1467 ( Magistrat ayant des fonctions analogues à celles du Prévôt ) et Consul d'Arles en 1468, fut propriétaire de ce beau mas, qu'il laissa à son frère, Honoré, surnommé " le Brau" ( en Provençal " Lou Brau ", nom donné au taureau en pleine vaillance), c'est à dire " le Brave", en raison de sa force et son courage.
La famille de LA TOUR DU BRAU possédait divers hôtels à Arles et aux Baux, ainsi que la chapelle aux Alyscamps.
Originaire du royaume de Naples, venue en Provence à la suite de la Reine Jeanne au XIV e siècle, elle s'allia aux meilleures familles du pays.
En 1560, Jeanne de QUIQUERAN résida et se plut à embellir son Mas.
La façade fut rénovée et laisse apparaître de belles fenêtres à meneaux, encadrées de cinq colonnes ioniques surmontées d'une très belle frise à rinceaux restée intacte à ce jour.
Le Mas fut également habité par Claude DE TENDE, Gouverneur de Provence, puis par l'ingénieur Hollandais VAN ENS initiateur de l'assainissement des marais de la région.
Aux environs de 1860, le mas devient la propriété de la famille SEGOND, dont un des descendants initia les démarches auprès du Ministère des Affaires Culturelles pour obtenir le classement de la grande toiture, typiquement Provençales ,et de la façade.
Le reste du bâtiment est inscrit à l'inventaire supplémentaire.
En 1955, la propriété fut vendue à M. et Mme WARNIER qui restaurèrent la demeure délabrée.
A ce jour, le Mas de Brau, est l'une des plus belles demeures de Mouriès, et un des meilleurs spécimens de l'architecture de la Renaissance Provençale au pied des Alpilles.
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